Dans le cadre de discussion avec les fournisseurs, nous remarquons que des besoins de clarification sont nécessaires dès le début.
C’est pourquoi nous souhaitons proposer ici une courte définition. Dans le cas de produits antimicrobiens, il faut ici faire la différence entre une solution antibactérienne et antivirale. La plupart des demandes portent actuellement sur des produits antibactériens. Ces produits agissent uniquement sur les bactéries et non sur les virus. Pourquoi cette distinction est-elle importante ? Parce que les modes d’action sont différents. Les bactéries ont leur propre métabolisme et peuvent se multiplier en dehors d’un organisme hôte. Si le milieu nutritif est adapté sur une surface (p. ex., les liquides corporels), la population de bactéries va augmenter. Les virus ne possèdent pas de métabolisme propre et ne peuvent donc pas proliférer sur des surfaces. Ils doivent avoir un organisme hôte dans lequel ils seront en mesure de se multiplier.
Il est donc futile d’avoir recours à des produits antibactériens pour se protéger du coronavirus.
Dans le champ d’application courant de nos produits, tel que les portes intérieures, les planchers, les meubles et autres objets d’aménagement intérieur, l’utilisation de produits antibactériens n’est pas nécessaire, et ce, pour plusieurs raisons, et offre au mieux une sécurité apparente aux consommateurs. Nous avons réalisé de nombreux tests afin de savoir si nous devions doter nos produits de propriétés antibactériennes. Ceux-ci ont révélé que nos produits présentaient le même comportement par rapport à la croissance de bactéries avec ou sans caractéristiques supplémentaires. Les surfaces laquées ou vernies proposent généralement des caractéristiques antibactériennes. Cette conclusion a été confirmée par un organisme de contrôle externe indépendant. Cela est généralement dû au fait que les surfaces sont lisses et fortement réticulées, en comparaison aux textiles. Au sens figuré, les bactéries sèchent sur ce type de surface avant qu’elles n’aient le temps de se multiplier. Les surfaces peuvent évidemment présenter de très importantes salissures qui pourraient représenter un danger potentiel. Mais là aussi, un revêtement antibactérien ne fonctionnerait pas.